Je suis à Lombez et je ne laisserais ma place pour rien au monde. Appartement chaleureux et confortable. Ville douce, usée par endroits, jaillissante à d’autres. Accueil attentif, souriant, accueil, accueil. Le maire d’abord, Jean Loubon, puis le président de la maison des écritures, Paul Claudel, et pour finir Marie-Thérèse Caille, de la même maison. Et ne vous laissez pas duper par la photo de Sami Tchack, je peux jurer sur l’honneur qu’il n’est plus là ! Mais il a laissé derrière lui une tomate, un pot de moutarde et trois livres de Lionel Ray. Autant dire que je sais à peu près tout de l’homme et de ses écrits.
Première soirée, donc, en tête à tête avec mes cartons d’archives concernant l’usine Job. Ceux qui n’ont jamais essayé la solitude feraient bien de s’y mettre. Apaisement assuré, connexion immédiate et sans câble, grand angle sur le paysage intérieur. Au programme, rêver enfin, marcher, écrire, lire… Des mois de travail pour quelques jours de liberté, c’est l’absurde et trop humaine condition.
En attendant la révolution qui ne saurait tarder, quelques nouvelles essentielles :
Mon amie Florence Thinard sera parmi les invités de la prochaine Transversale de Christian Moretto, le mercredi 13 mai de 17H30 à 18H30 sur Radio Moun Païs (90.1 FM). Ne la ratez pas, elle viendra parler de son dernier roman Mesdemoiselles de la vengeance (Gallimard). Question écologie, elle en connaît un rayon, elle écrit une encyclopédie sur le sujet, c’est pour dire.
Le procès de Nédim Gürsel continue. Deuxième audience le 26 mai prochain. Il est encore temps de signer la pétition de la Mel. Et d’écouter cette brève interview de Nédim Gürsel.
Rue Rouge sort son nouvel album A l’étroit le 25 mai. Un petit avant goût ici.
Le dernier numéro de la revue Brèves est en vente, courez-y avant que ce ne soit un collector. Et tant que vous y êtes, prenez aussi les autres, vous ne le regretterez pas.
Ne pas tout dévoiler, en garder pour plus tard…
Il y a tant de gens à embrasser, de nuits à pâlir et de flammes à veiller – alma encendida y ojos cerrados.
Vrai, le président de la maison des écritures s’appelle Paul Claudel ?
Merci de toutes ces nouvelles que tu nous envoies depuis ta solitude.
Absolument authentique, cela ne s’invente pas. Merci, ami fidèle, d’être là.
J’aurais bien aimé ne pas être si loin et venir jeter un coup d’oeil aux ateliers d’écriture et autres festivités toulousaines… Mais bon, ne pouvant pas encore transplaner jusqu’à vous, je vais fourbir ma plume et me remettre un peu à mes textes en souffrance…
Nous ne sommes pas si loin que nos routes ne puissent se croiser un jour. Le monde, vous savez, n’est qu’un petit village. Travaillez bien, il ne faut pas laisser souffrir ces textes plus longtemps.
Frédérique, s’il te plait, Pourrais-tu m’expliquer ce que tu veux dire par: « c’est une ville jaillissante à d’autres endroits ». Je trouve cela très poétique et romanesque, mais j’ai du mal à en percer le sens véritable.
Merci et continue tes ballades
Cher AK, je ne sais si c’est une bonne idée de faire du commentaire de texte…:o)
Je voulais évoquer les contrastes de cette ville (que l’on peut retrouver dans d’autres) usée par le temps, défigurée sur certains sites, et au contraire en construction, vivante et tournée vers l’avenir dans d’autres. Hier et demain liés dans un même lieu, et le vertige que provoque cette proximité.