Eh oui, tout un programme ! On dirait que les organisateurs sont allés puiser tout droit dans ce passage :
« L’amour. Ah, l’amour ! On convoque la plus haute forme d’intelligence et en réponse on reçoit le jaloux. Jusqu’à toi, je ne m’étais pas risquée à cette morsure. Je m’étais arrangée pour aimer des hommes qui m’étaient fidèles et pour les tromper avant qu’ils en aient eux-mêmes l’idée. » in Femme Vacante – Pleine page éditeur.
Pour connaître la suite, il suffit de venir m’écouter à Geaune, le 17 octobre à 14H30 où je donnerai une lecture de Femme vacante. Je ne révèlerai sans doute pas tout sur le sujet, mais on pourra commencer à débroussailler.
Un débat est aussi prévu, animé par Thomas Ryba « Mots et maux d’amour » , le dimanche 18 octobre à 15H00 qui réunira Carole Martinez, Pierre Ahnne, Philippe Cougrand et moi-même. Deux heures nous seront accordées alors que les trois mois qui nous séparent de la fin de l’année n’y suffiraient pas. On fera quand même de notre mieux.
Ah, quel beau sujet. Comment ça, Geaune c’est loin ? Et la sagesse populaire, qu’en fait-on ? Ses conseils sont nombreux et gratuits, ce qui augure de leur profondeur comme de leur bonne foi. » Quand on aime, on ne compte pas ! » tonitrue-t-elle.
Nos grands-mères – hautes personnifications de la morale – ne reculaient devant aucun lieu commun et tenaient de source sûre qu’on ne badine pas avec l’amour. Aujourd’hui des émules leur rendent hommage, des tortionnaires qui s’usent les bras, la langue et le saint esprit pour nous témoigner leurs affections. Il sont devenus les chantres absolus de l’éthique et répètent à l’envi : « Qui aime bien, châtie bien ».
Ah ! L’amour qui raille, abandonne, menace, reprend, soufflette, ridiculise, malmène par le bout du nez, dépouille, tabasse, et remet chacun à sa juste place ! Nous aurons enfin l’occasion de témoigner comme il se doit des multiples avantages de la relation affective. Nous débattrons activement des mérites comparés de la fidélité, de la loyauté, et de la patience. Nous nous étonnerons de l’ingéniosité des uns et des autres en matière d’endurance. Et dans un souci de tradition qui nous honore, nous pourrons finir cette journée par la rumination d’un dicton de grand cru : « Les têtes à claques préfèrent souvent les coups de pied au cul qui se perdent ».
Post Scritum : On peut consulter l’intégralité du programme qui a été concocté pour l’occasion.
Tant que j’y suis, je signale qu’il existe une alternative aux grandes foir’fouilles du livre, c’est le libraire. Oui m’sieurs dames. Et si vous n’en avez pas à proximité, le net a le sien, un libraire comme dans votre village/quartier : Des livres.com. Plus d’excuses pour se défiler.
Je dois dire que l’illustration égratigne voire plus si affinités.
je crains qu’on n’éprouve vraiment l’amour que parce qu’il nous fait souffrir. Je l’aime à en mourir est le signal. De sorte que ceux qui ont failli en mourir plusieurs fois, se tiennent volontiers à distance.
Bonne lecture !
Zoé, ce « plus si affinités » me laisse rêveuse. Une photo de Bertrand Runtz qui prolonge un peu le catalogue que vous avez vous-même mis en ligne dans vos deux derniers billets. Nous filons la métaphore, et même un vilain coton, comme aurait dit ma grand-mère (encore elle).
Merci Nicolas, c’est un plaisir pour moi de lire à haute voix, une expériense de partage dont je ne me lasse pas.
J’étais à deux doigts de ne pas lire ton article (le sujet m’emmerde à un point en littérature) et puis avec ton humour et ta dextérité pour éviter les chausse-trappes, je me régalerais presque dis donc ! (oui je suis de mauvaise foi et j’assume)
Salutations, ô Frédérique.
Suis comme Zoë, sur ce sujet ! 😉
@ Anna ; Oh ce « presque » fourbe, cet infâme « presque », ce « presque »ignoble et foireux ! Je te répondrais « presque » mais je n’ai « presque » pas de temps, j’ai un train à prendre :0) (je sais, c’est un coup bas en plus d’une private joke. Mais comme je suis chez moi, je reste).
@ Sophie K : Dites donc Sophie K, c’est pas joli, joli de s’appuyer sur les copines pour éviter un commentaire. Vous m’auriez pas copiée chez la grande Zoé récemment, vous ? Avec un « mon chien aussi » qui ne répond jamais ?
Oh ! la vilaine vengeresse ! que c’est petit, vil, et mesquin. Tu fais bien de prendre le train, bougresse !
@ Vous tous, milliers de visiteurs : Admirez ma patience et mon abnégation. Je prend le train en silence, sans répondre aux vilénies de certaines nana(s) qui devraient battre leurs coulpes et se couvrir la… le… de cendres.
Allez rien qu’une petite citation, toujours la même dès que l’on aborde le sujet :
L’amour c’est la passion mise à la portée des caniches.
De qui est-elle ? De quelqu’un qui aima, sans doute n’en parla jamais, dans ses livres tout au moins, Louis Ferdinand Céline. Pour ce que j’en pense, de l’amour, rien pour dire vrai sinon que c’est ma brûlure favorite. Que je l’éprouve, m’en dégoûte et y retourne dès que je peux.
En évoquant Céline, Lephauste, vous convoquez pour moi quelqu’un qui en est passionné et avec lequel l’amour est impossible. Mais je l’embrasse quand même, si jamais il passait par là.
L’amour ? Que puis-je en dire ? Sourire, pleurer, regretter, me souvenir, avoir chaud, froid, une image dans un chemin, sur un pont, dans une rue, un matin, la fenêtre ouverte, à la maternité, autour d’une table, sur une plage, partout, un banc, la sortie d’une école, une soirée, un repas. Des moments, des instants, un lieu, des personnes. Une addition incalculable. Le temps ensemble.
Bonjour Frédérique!
Je viens pour la porte qui grince et aussi, je dois l’avouer, pour me réchauffer la burette. (Et j’ai enfin trouver la porte chez vous, ça faisait un moment que je tournais en rond autour de la maison. Et puis les sujets sont si importants que j’en perds mes moyens ordinaires!)
« Toc toc toc, qui qu’est là ? Qui qui frappe à ma porte ? Est-ce toi la Charlotte, est-ce toi ma bien aimée ? » Vous connaissez Depluloin ? Tenez, spéciale dédicace.
http://www.youtube.com/watch?v=a3ZmLfc6txQ
L’Amour! … Mais j’ai presque un train à prendre!
(Depluloin! à la maison!)
Tor-ups est partout, Tor-ups est là. Ce pauvre Depluloin ne sait plus où donner de la plume. Et moi, je suis presque rentrée.
Désinformation!! Tor-Ups est un univers de… voyons… bref!
Chère Frédérique,
Ce « pauvre » Depluloin ne peut pas savoir que vous lui fîtes l’honneur d’une réponse puisque le truc ne marche pas. Sinon, merci pour la chanson. Je voulais envoyer « Quand ma femme s’épile » à qui vous savez mais fort heureusement je ne sais pas comment m’y prendre. Bien, je vous laisse défaire vos valises, sortir les vaches au pré, tous ces petits traveaux des champs.
Cher Depluloin, je voulais vous mettre le lien de cette chanson (hum, je ne sais comment la qualifier) à laquelle vous semblez si attaché, mais après écoute attentive, le contenu ésotérique m’a paru trop élevé pour ce lieu et j’ai eu peur d’effrayer les visiteurs et les étourneaux (il y a des sacrifices qu’il faut savoir éviter, par pure sagesse).
Tout à fait, tout à fait… (je n’ai rien compris)
Si, tout de même un peu! C’est très clair. Mais quand je mets à faire mon Depluloin il m’arrive de surjouer le rôle…
Vous êtes loin de chez vous Depluloin, je comprends. Si je transforme mon site avec un fond noir, ça vous rappelera votre sweet home habituel. Je m’en occupe.
Tor-Ups a tout entendu.
Tor-ups, connaissez vous cette chanson : Petit avec de grandes oreilles. C’est votre spéciale dédicace à vous.
http://www.youtube.com/watch?v=OXxxTFElXdM
Quand on arrive en retard, on la chance d’avoir un bonus de 23 commentaires 😉
« Qui aime bien, châtie bien » voilà qui a depuis bien trop de siècles a servi de justification aux coups et aux punitions sur les enfants… pour leur « bien »…
Et alors là je dis : « Mieux vaut tard que jamais ! ». Bonjour Enfantissages, bien installée ?
Bien installée sauf une déconvenue terrible: je n’ai pas encore pu ouvrir mes cartons de livres: ma bibliothèque ne tient pas en hauteur sous le plafond….grrrr Pour la peine je vais enfin me commander « Femme vacante »!