Vite fait, parce que je suis pressée, je recommande l’article de Christian Cottet-Emard dont j’apprécie l’humour distancié du feuilleton : Tu écris toujours ? Aujourd’hui, il aborde un sujet qui me met en rogne comme je le lui ai dit en commentaire :
« J’applaudis des deux mains, Christian. On cherche effectivement à nous persuader que l’exil est la solution à tous les maux (surtout professionnels). La réalité vous la décrivez fort bien et j’ajoute que c’est un marché de dupes où on veut nous culpabiliser de ne pas TOUT faire pour travailler à n’importe quel prix. Civilisations de fainéants donc, qui rechignent à passer dix heures d’affilée sur des machines ou dans des bureaux, sans pause repas, dimanche compris et à l’autre bout du monde, seuls comme des chiens galeux, pour finir par crever prématurément vieillis, seuls et plus pauvres encore qu’au début de leur vie, quand ils avaient le soutien d’une famille et/ou d’amis. Ce discours moralisateur de nantis gras et pédants me révulse à un point que je ne saurais dire. J’en croise tous les jours, de cette espèce pleine de morgue, si prompte à demander aux autres de sacrifier leurs existences sur l’autel de leur profit. »
Et quand vous aurez fini allez donc faire un tour chez Lignes de vie, mon ami Gilles nous y régale d’un extrait d’une de ses nouvelles que je connais bien et dont le titre est rigoureusement beau : Les morts regardent le ciel.
Avec ou sans racines, avoir le droit de contempler le ciel avant d’être morts, c’est trop demander ? Et, pour paraphraser Charles Juliet, si on pouvait suivre le fil des jours sans héberger en soi un cadavre, est ce que ça ne serait pas un tout petit peu moins difficile ? Je dis ça… mais ceux qui pratiquent l’art de la morgue feraient bien de se méfier.
Et j’ajoute : pour ceux qui auraient raté la première partie de l’excellent documentaire de Jean-Robert Viallet présenté par France 3 « La mise à mort du travail« , il y a une seconde partie, toujours sur la même chaîne, ce mercredi 28 octobre à 23H05. Edifiant.
Ah ? Toi aussi tu aimes ce feuilleton de CCE ?
Pour Gibi je suis sciée par cet extrait (je le lui ai dit sur son blog) et je veux lire sa nouvelle en entier. Attends, je me suis mal exprimée : j’exige de la lire en entier.
Pour le reste, à chaque fois que j’entends un connard (souvent à la retraite) pester qu’un service publique n’est pas ouvert le samedi ou qu’il saurait mieux quoi faire de ses dimanches si les boutiques étaient ouvertes, je lui rendre direct dans le buffet : « et sa majesté se prend pour qui pour exiger que des esclaves le servent, quand lui n’en fout pas une rame, alors qu’ils n’ont que ces jours pour s’occuper de leur famille ? »
(Flûte ! ne m’entraine pas sur ce terrain ça me rend folle de rage !)
@ Anna :ça énerve, hein ! Moi ça m’énerve. Pour le Gibi, faut voir avec lui, je suis sa lectrice privilégiée :0)
Vouais ben le taulier n’est pas sur son blog, il n’a pas répondu à mon comm’.
« L’art de la morgue », oui c’est exactement ça !
Moi, c’que je dis toujours aux jeunes : Fallait pas perdre la guerre! Pays révolutionnaire, transgresseur puisqu’il a coupé la tête de son roi, sa démocratie ne peut qu’être l’attaque des voleurs, des comploteurs, des excès , de la démagogie, etc… Et ce n’est pas d’aujourd’hui que nous payons le prix fort.
Il faut croire que les têtes repoussent parce que pour la démocratie, tintin, on en a perdu l’idée dans les urnes. Déjà qu’on ne savait pas vraiment ce que c’était.
Ne désespérons pas! Peut-être le comte de Toulouse nous sauvera-t-il?
Ou sa favorite, la Comtesse du Barry.
Mais Frédérique… seriez-vous boulimique ou simplement gourmande? Peu importe, j’arrive!
Je ne culpabilisais déjà pas beaucoup mais, avec la maturité, je ne culpabilise plus du tout.
Je note que les journaux parlant des têtes couronnées se sont toujours bien vendus…
Balmomok, c’est un truc qui doit mordre ça! 🙂
Cependant, Balmolok, je comprends : mon commentaire pourrait laisser penser que je suis nostalgique d’une monarchie qui n’a jamais existé en France. Je voulais plutôt rappeler la Révolution et ce qu’elle a créé dans l’inconscient du peuple français : qu’on le veuille ou non, ce peuple cherche – en vain – un père. Et voilà où nous en sommes, à supporter cet invraisemblable pantin.
Balmolok ne mord pas, ou alors y a longtemps, ou elle a oublié…
le plus fou, c’est qu’il fut un temps où on était traité d’instable quand on changeait trop souvent de boulot et de lieu ! Il y a ceux qui ont besoin de changer d’environnement pour se sentir exister et ceux qui ne quitteraient pas leur terre natale pour rien au monde. Liberté de choix avant tout! Et qu’on ne nous fabrique pas une nouvelle morale de pacotille pour mieux nous enfumer, une fois de plus.
Oui Zoé, liberté de choix, possibilité de choisir… la paix, quoi.
« l’institution monarchique, qu’on le veuille ou non, a fait la France et nous a donné les meilleures et plus poétiques histoires. En existe-t-ils d’ailleurs qui commenceraient par : « Il était une fois un grand et bon Président de la République ». Non. » Sourcessure in http://tor-ups.over-blog.com/article-27337887.html
Excusez moi Madame M, je poursuis sans relâche mon enquête pour identifier le vrai et si mystérieux Depluloin. Aujourd’hui, jour de chance !
Il utilise les même expressions que celles de M. de Sourcesurre.
Etrange Etrange… Je vais en parler au commissaire Jean-Loup Désiré.
Bien le bonsoir chez vous. J’ai beaucoup apprécié vos chanteurs, et vos propos.
Et encore merci d’avoir enlevé votre serpent à l’entrée. C’est plus cosy maintenant.
Ah chère souricette, c’est le vent de Tor ups qui souffle ici avec vous. Vous me surprenez en nuisette au mitant de la nuit et toute décoiffée. Je vous jure absolument que Depluloin n’est pas là en ce moment, bien qu’il cherche fortement à être adopté par dame Babeth à laquelle il a promis monts et merveilles. Mais je sais maintenant que vous ne vous en laissez plus compter par ce brigand qui roucoule aussi avec la nonnon. Seriez-vous par hasard de noble descendance ?
Merci pour le lien, Frédérique, et comme l’écrit très justement Zoé, qu’on nous laisse le choix. Mais dans le monde qui a émergé des années 80, il est clair que ce choix sera de plus en plus difficile a exercer. À moins d’un nouveau rapport de force qui ne pourra venir que des classes moyennes, celles qui commencent à se réveiller aujourd’hui avec la gueule de bois après avoir activement participé à leur propre déroute…
Sourcette !! Gourgandine! le peuple aura ta peau!! Quelle honte!!
(Frédérique, ça n’est pas dans mes habitudes de seigneur du ch^teau mais si vous aviez une photo de vous échevelée en nuisette au mitant de la nuit…)
Je reviens à mon propos. Lequel déjà? Oui. Non.
(Frédérique, vous et moi savons quelle ombre noire vêtue se dissimule derrière cette pauvre Souricette, encore une femme battue… par une femme.)
Cette photo est ultra confidentielle, comment en avez-vous eu connaissance ? (je n’ai absolument aucune idée que qui se cache derrière souricette, mais je compte sur vous pour m’éclairer et me dire qui bat qui ).
Ah je voulais parler d’amour et je me retrouve dans les décombres de la bastille. que fait la voirie ?
Ici Lephauste, vous pouvez parler d’amour quand vous le voulez et ou vous le voulez. C’est la partonne qui vous le dit.
Qu’est ce qu’il me charabiate le Depluloin ?
Oui Madame M, je suis de noble ascendance par mon oncle Henri Mulot de la Jarretière. Une fois de
plus votre perspicacité me scie.
Ma vrai devise c’est : « ni Dieu ! ni maîîîîîîîîître ! »
Pas facile tous les jours, hein Depluloin?
(son père était le descendant du premier président de la République, d’où tous ces amalgames. Veuillez l’excuser.)
Je pars en congés avant la fermeture de Tor Ups. Je ne veux pas voir ça.
Bien le bonsoir chez vous, chère Madame.
@ Souricette ! La fermeture de Tor Ups, impossible ! Nous vase communiquons en décembre, vous n’y pensez pas. Fermer, et puis quoi encore, où allons-nous délirer ?