Elle erre. Au jardin, il se vit toujours quelque chose. C’est là qu’un vieux prêtre l’aborde, un solitaire. Il se présente – Père Eugène, anciennement Paul – et la suit sans qu’elle ait dit son nom ou qu’il songe à le lui demander. Pris dans le pas lent de leur promenade, il dénude le temps avec elle.
Il ressuscite sa mère qui refusait de donner à Dieu deux fils sur les trois qu’elle avait fait naître. Et pourtant, échangeant son prénom avec lui, Eugène devint Père Paul et Paul devint Père Eugène. Le troisième, flanqué d’un compagnon à l’allégresse convulsive, s’élança sur des mers exotiques. Aucune n’était assez lointaine pour eux. De retour au pays – car on y revient toujours – l’ami s’en est allé, du rire plein la bouche, s’allonger sur des rails. Il mit sa tête souffrante sous un train, pour que cesse ce rire effrayant, sans ménagement pour sa grand-mère qui l’avait attendu. Pour toute oraison, on vint lui annoncer la mort du jeune homme et qu’elle en avait fini, elle, de commercer avec sa joie.
Il lui révèle que l’ironie est à l’origine de ses voeux; son rêve d’enfant – devenir aviateur – a été détruit par un accident d’avion avant qu’il consente à l’appel de Dieu. Il évoque cette femme protestante, prêtre à Vigan, dont l’immense beauté lui a tourné le cœur. Il lui avoue même les tentations de la chair d’une voix discrète en quelques paroles éraillées. Il se souvient des religieuses qui le firent arrêter de fumer ayant l’arôme de sa pipe en horreur. Comment, après l’avoir jetée dans des ronces avec le tabac parfumé, il avait lutté plusieurs jours avant de les disputer aux épines à coups de serpe. Puis il lui réclame une cigarette qu’elle lui roule et il rit, tout à son espièglerie de fumer après tant d’années.
Captive, elle s’est embarquée pour quatre-vingt-cinq ans. A aucun moment elle n’est tentée d’accoster. Ces vies englouties cognent avec plus d’acuité que la sienne, elle s’enivre, portes ouvertes : il y a un père alcoolique qui empêche sa fille tuberculeuse de guérir en buvant son médicament, une femme qui secoue ses seins énormes, par colère et par défi, sous le nez des prêtres venus la visiter. Des neveux et des nièces qui rejoignent le Père Eugène l’été en bord de mer. Une grand-mère qui pleure, un jeune homme qui s’évade sans un mot pour l’amour intraitable ou l’amour empêché.
Ils se séparent au terme de la promenade, une heure et une vie sont passées. Avant de la quitter, le Père Eugène garde un long moment entre ses paumes, la main de celle qui n’écrit plus.
Seule, des voix la hantent à nouveau, mais aucune ne vient du démon. Attentive à ce chant elle s’oblige au silence. Il y a des gens qui rient sous un avion qui passe. On entend dans la nuit gémir de vieux sanglots. Très loin, le bruit d’un train qui va sans heurt et le cri des jusants qui rongent les basses terres et les murmures heureux. Quelque part, un vieux prêtre poursuit des jours tranquilles, ignorant qu’en sa main, une source coule à flots.
Merci à la damoiselle d’enfer pour son aide précieuse dans cette première inclusion d’un lecteur exportable.
Jamais donner la main à un curé. C’est contagieux.
MCA : Anticlérical ?
@FM. Moi, anticlérical ? Vous croyez ?
Je fais suivre mes alléluia! Cela pourrait être utile.
« Dénuder le temps ». Celle-là alors, je me la note. J’adore.
Monch : ça s’pourrait :0)
@ Anna : Je n’ai écris ce texte que pour ces trois mots :0)
Babeth31 : C’est Monch qui va être content.
O cette chute avec la source qui coule dans la main; et oui, moi aussi en tout premier : il dénude le temps avec elle; et puis : une heure et une vie sont passées. Next please Frédérique.
Merci Kouki. Il y en aura d’autres, en effet. Des textes qui datent de mes débuts et qui trouvent ici une chance d’exister qu’ils n’auraient peut-être pas eu ailleurs, à condition que je les retravaille.
… Au moins un qui n’est peut être pas comme monseigneur Léonard chez nous.
http://news.google.fr/news?sourceid=navclient&hl=fr&rlz=1T4SKPB_frBE215BE225&q=monseigneur+leonard&um=1&ie=UTF-8&ei=nTpdS5HcD4r20wS7wqj3BA&sa=X&oi=news_group&ct=title&resnum=1&ved=0CBMQsQQwAA
Nous pouvons longuement débattre des dogmes de l’église catholique et de ses lubies/phobies. La désaffection constante qu’elle subit depuis des années suffit à nous renseigner sur son état de vieillerie. Par contre, j’ai pu rencontrer à plusieurs reprises et dans différents lieux, des hommes et des femmes qui consacrent leurs vies à l’étude, la prière, à Dieu. Leur simplicité, leur engagement et ce qu’on peut appeler leur foi, est impressionnante. Je ne vais pas jeter le bébé avec l’eau du bain. C’est la hiérarchie qui pose le plus de problème (et c’est quand même le cas dans bien d’autres domaines) et c’est à cette hydre-là qu’il convient de couper la tête. C’est trés courant de « casser du curé », cependant les généralités restent ce qu’elles sont, quel que soit le domaine, une assimilation simpliste.
Par contre, la grenouille de bénitier, je ne dis pas… :0)
@FM. Bon, comme dirait l’autre, les dogmes de l’église n’ont aucun intérêt, et je suis prêt à jeter le bébé avec l’eau du bain. Le monothéisme est une affaire de pensée totalitaire et repousser la pensée totalitaire (ou globalisante) est un acte d’hygiène.
Ce qui me fait beaucoup rire, c’est le fait qu’on puisse assimiler à de la pensée le fait de remâcher les mêmes infondés, les mêmes paroles creuses et les justifier uniquement par cette seule rumination. Mais c’est le propre de toutes les pensées globalisantes qui ne pouvant s’appuyer sur rien, finissent pas se reposer sur elles-mêmes.
Après, que dans ces structures fermées, il y est de « braves types », ouais, pourquoi pas ? Il y en a partout. Ce n’est pas vraiment le problème. J’ai connu un facho dans l’âme, souriant, jovial, et surprenant sur certains sujets, et avec qui je pouvais discuter des heures d’un tas de choses. N’empêche qu’au-dessus de son bureau pendait la photo de Mussolini. C’était son ombre tutélaire. Pareil avec les représentants « modérés » des religions, personnages « sympathiques » et autres « histrions » de la foi.
Je n’interdirai jamais à un individu de croire des choses, il peutr croire ce qu’il veut mais tenter de me dire que n’importe quelle lubie ou fantaisie de l’esprit est « valable » ou « valide » uniquement parce qu’elle est pensée, c’est aller à l’encontre même de la pensée quand on la considère autrement qu’une simple machine à rouler. La pensée sert à décrasser notre cerveau, pas à la bourrer d’inepties. J’aime les philosophes, encore plus les poètes parce qu’ils nous ouvrent des portes. Les pensées religieuses les ferment à coups de dogmes. D’ailleurs, la « pensée » religieuse n’est pas de la pensée… juste un assemblage de préceptes hygiénistes plus ou moins « habillés ».
Ah la la la la la la la… J’ai pas pu me retenir… 🙂
@ Monch : Vivivi, je vois ça. :0)
Monch, nous ne parlons pas de la même chose. Les gens auxquels je me réfère ont des convictions, des engagements et une disponibilité intérieure qui n’a rien à voir avec de la « pensée religieuse ». La philosophie n’est pas réservée aux gens de métiers, j’aurais même tendance à penser que certains philosophes la desservent complètement. Mais nous sommes là sur un des sujets les plus brûlants qui soient et je ne cherche pas à vous convaincre (un des plus vilain mot qui existe). Je fais part de mon expérience et de rencontres qui n’ont rien à voir avec de braves types vivotant sous le regard Mussolinien. Braves types ou braves nanas ne me serait pas venu à l’esprit pour parler d’eux. Quant à la pensée, elle n’est pas unique et appartient à chacun. Il s’agit d’abord d’un outil et pas d’une fin en soi, le ressassement intellectuel, ça existe aussi. Pour être un libre penseur, je dirais qu’il faut déjà commencer par ne pas détenir de vérités.
(Eh, vous avez vu, nous ne sommes à peu prés d’accord sur rien ? Pas mal, non ?)
Un libre penseur n’est pas un penseur qui considèrent toutes les pensées comme égales. Toutes les pensées ne se valent pas.
Certes !
Ben voilà ! Nous sommes d’accord ! 🙂
J’ajoute ma voix pour « dénuder le temps » (et je m’abstiens de me mêler de ce débat toujours épineux et qui ne réconcilie jamais les points de vue)
@ Enfantissages : Merci d’être passée. J’ai lu vos proses poétiques hier et je me demandais quelle était la raison de l’absence de ponctuation. Pourriez-vous m’en dire plus sur ce choix ? (Monch et moi aimons croiser le fer en veillant à ce que personne ne soit sérieusement blessé dans l’histoire. Car – quoi qu’il prétende le contraire – avec moi il est plutôt gentil :0)).
La forme s’impose à moi quasi systématiquement quand j’écris mes poèmes. Les poèmes en prose sans ponctuation sont probablement ceux où je suis le plus dans un état de « flow », « ça » coule tout seul, ça se « souffle » tout seul. Si l’absence de ponctuation gêne la lecture alors c’est que c’est raté.
@ Enfantissages : Je ne peux pas dire que cela me gêne à proprement parlé. Mais je suis une adepte de la ponctuation notamment dans la prose (qu’elle soit poétique ou pas) et cela me déconcerte par moment. Je me demandais juste pourquoi ce choix. C’est donc toujours une question de rythme, avec ou sans ponctuation, c’est ce que vous me dites.
Si je peux me permettre d’intervenir : la poésie n’a pas besoin de ponctuation mais la prose oui.
Une réussite… La musique naturelle est tout aussi touchante que des accords de Chostakovitch… Et les images jaillissent de cet torrent de mots, de meme que les émotions que vous donnez à toucher. Comme toujours… Très heureuse de cet échange 🙂
@ Monch ? Deux fois d’accord dans la même journée ? Mais c’est qu’on y prendrait goût :0)
@ Damoiselle d’enfer : C’est un échange à sens unique (ou presque).
@mon chien aussi: mes poèmes en prose sont des poèmes. C’est pourquoi je préfère dire poème en prose que prose poétique. La nuance ne me semble pas superflue. Et certains de mes poèmes en prose comporte une ponctuation, mais ils sont écrits dans un état d’esprit différent de ceux qui n’en comportent pas.
@FM. Vous croyez VRAIMENT qu’on va s’entendre ? Noooon !… 🙂
@Enfantissages. Je suis allé voir vos poèmes en prose. Je dois avouer que je n’ai jamais bien compris cette histoire de poèmes en prose. Parce que de Baudelaire à Max Jacob en passant par Char ou Ponge, je ne saisis pas bien ce qui justifie cette appellation.
Dans Baudelaire, ce sont des contes brefs (pas toujours d’ailleurs), chez Max Jacob des histoires burlesques, chez Char du récit impressionniste, Ponge presque des petits essais… bon, vous me direz que je parle du ton. OK. Mais formellement, je ne comprends pas très bien. Même chez Reverdy, que j’adore, je ne comprends pas toujours… Pourtant, « Flaques de verre » est très beau. Mais tous ses textes sont ponctués.
En revanche, vos « proses » je les trouve rythmées comme des vers— pleins de force et de fougue. Et articulés autour de l’alexandrin mâché ou non. Ils me plaisent beaucoup en tant que poèmes.
Je me joins au cortège des « dénuder le temps” et ne pipe mot sur la religion. C’est un truc à se fâcher ça. 🙂
Que d’émotions, Frédérique. Peut-être trop à mon goût. Heureusement, il y a ces « gens qui rient sous un avion qui passe ». Mais cette façon de passer à la tragédie soudain – comme dans votre Femme vacante – avez le suicide parfaitement évoqué là, justement.
(Mais cette musique a sur moi des effets secondaires qui m’obligent à interrompre ma lecture!)
@Frédaime : je suis capable d’écrire un texte rien que pour caser trois mots :o)
@Monch’ : le monothéisme est certes une vaste connerie, mais celui qui pense que n’existe que ce qu’il peut voir ou expliquer croit que la terre est plate et que le soleil tourne autour de la terre :o)
(Ca doit bien vous faire marrer la théorie des cordes en physique quantique)
@ Monch : SIIIIIIIIIIIIIII !
@ Arf : Vous êtes le deuxième à botter en touche :0)
@ Ah Depluloin vous ne seriez pas vous même sans cette touche de dérision qui vient souffler sur le sérieux (pensez quand même à faire voir votre prostate. Et quand je dis « voir », c’est pour ne pas vous effaroucher ! :0)).
@Anna : C’est vrai que tu m’as déjà dit ça.
En tout cas, tu fonces tête baissée (même pas peur des foudres monchesques).
@Anna. Avec mes raisonnements primaires, je n’ai jamais dit que n’existait que ce que je voyais. J’ pense que les ondes radios existent et j’en ai jamais vu l’ombre…
Ceci dit, j’aime pas mal Wittgenstein, savez le tractatus logico philosophicus, cette espèce de texte aphoristique qui commence par :
1) Le monde est tout ce qui est le cas.
2) Ce qui est le cas, le fait, est l’existence d’états de chose.
Et je fais un petit bond pour arriver au 7ème aphorisme :
7) Sur ce dont on ne peut parler, il faut garder le silence.
Sinon, Anna, j’ vous ai jamais vue, z’êtes virtuelle mais je eveux bien croire que vous existez tout de même. Vous voyez qu’il y a moyen de m’ faire comprendre certaines choses…
Vous m’avez convaincu que nos sens étaient limités. Grâce à vous, je mourrai un peu moins idiot. 🙂
@Monsieur mon chien, merci pour votre lecture et vos très aimables propos sur mes textes qui sont tous des poèmes pour moi qu’ils soient en « vers » ou en « prose » selon une terminologie un peu limitative.
J’espère que vous repasserez chez moi à l’occasion.
@Monch’ : alors je vous fermerai les yeux la conscience tranquille 🙂
Rien à voir ou au contraire tout à voir avec ce que nous avons dit précédemment. Je vous recommande d’aller faire un tour chez « L’astragale de Cassiopé », le blog d’Harmonia qui a mis en ligne dans ses trois derniers billets, des extraits d’un livre de Raoul Vaneigem – « Pour l’abolition de la société marchande – Pour une société vivante ».
http://astragalecassiop.canalblog.com/archives/2010/01/25/16664607.html
Bon, Dieu m’est témoin que je ne souhaitais pas entrer dans ces controverses.
En tant que psychanalyste, je ne peux rien dire – et ce que je pourrais dire n’est pas audible.
En tant que philosophe, je pourrais en dire aussi.
En tant que Depluloin, petit homme qui n’avait rien demandé, putain de leurs races, que ces curés m’ont niqué la vie! Il faut le savoir. Ça n’est pas rien ça. C’est la réalité.
Mais peu importe, chacun son chemin. Et tracer un chemin, seul, c’est déjà un humanité en marche.
Je n’ai pas été très clair?
@Anna. Vous prouvez votre grande compassion envers les pauvres d’esprit dont je suis.
Et un poème que certain(e) trouvera mauvais.
Moi, j’aime bien. Oublié le mec.
Je haïssais toujours le dimanche comme un ennemi
Ce jour imbécile
Avec une voûte céleste
Sous laquelle les hommes traînaient
Se forçant à une morne fête,
Ne croyant ni à dieu ni à eux-mêmes.
Je haïssais simplement le dimanche
Des phonographes, des ouvriers saouls,
Des lâches riches fuyant en autos,
De l’odeur généreuse des frites de la patrie,
Des pioupious nègres et adjudants rasés de frais,
Je haïssais l’ennui que seul dans ma chambre
Je lisais dans le ciel si vache quand il est pur
Et si semblable à nos cœurs déchus quand il tempête.
Je haïssais ce jour où l’usine éteinte
Le cher travail glacé et suspendu
Laisse à l’homme le temps de penser
De faire le bilan lamentable de sa vie.
Oh oui ! je haïssais le dimanche,
Car c’est le jour où je pense
Et compte les jours morts et les jours futurs
Et désespère de cette plage
Où je suis retenu par l’attraction.
Et maintenant que je chôme,
Que l’usine est froide et rouille,
Chaque jour est un dimanche,
Je hais chaque jour,
Je veux dormir,
J’aime seulement le sommeil.
Ô l’éveil dans le dégoûtant jour.
Je pense et je crève
Et je pense que je crève.
Aujourd’hui, c’est dimanche
Demain dimanche
Éternel dimanche
Au fond de la ville
@ Depluloin : Trés clair
@ Monch : Evidemment, j’aime le dimanche, le seul jour où j’ai l’impression d’avoir le temps, où les contraintes et les obligations s’effacent pour me laisser quelques heures qui m’appartiennent et auxquelles j’appartient. J’aime ce jour à part, non pas vide, mais serein, apaisé. C’est une corne d’abondance (repos, lecture, écriture, feu de bois, balade, thé, pot au feu…) qui me donne une seule raison de mécontentement : être trop court.
On donne ses sources, Monch, pensez à l’auteur, oublié peut-être mais ce n’est pas une raison pour en rajouter.
@FM. C’était pour créer un peu de suspense. 🙂
Son nom : Pierre Morhange.
@ Monch : C’est un auteur dont on m’a déjà parlé mais que je n’ai pas lu. Vous conseillez quoi « La vie est unique » ? (Ce qui est vrai d’ailleurs). Et vous faites un prix pour les achats groupés ?
« La vie est unique », ben oui. C’est le seul recueil qu’on peut encore trouver de toute façon. L’édition originale est encore disponible chez Gallimard. Pour moins de 10 euros.
L’autre recueil chez Seghers, en occase.
Il y a un an à peu près, j’ai pris des photos d’une procession intégriste. J’avais bien repéré le service d’ordre mêlé à la foule des badauds mais puisque je ne me cachais pas, que cette procession était autorisée (quelques voitures de police pour bloquer la rue), j’ai continué jusqu’à ce que deux jeunes hommes me saisissent par l’épaule : « Que faites-vous? Qui êtes-vous? On ne prend pas de photos! » Jusqu’à menacer de casser mon appareil (3000€ avec l’objectif). J’ai dû faire semblant d’effacer quelques photos. Il m’en reste mais à quoi bon…
@ Depluloin : mon propos n’est pas de nier l’intégrisme, les violences, les abérrations, enfin bref toutes les (trop) nombreuses conneries colportées par les religions (qu’elles soient catholique ou pas). Je vous parle de gens trés éloignés de ces comportements sectaires, des gens habités et dont les rencontres ont été bouleversantes (mais comme vous avez pu le constater, je n’ai pas pris le voile pour autant :0)). Vous qui êtes un homme de l’image, Depluloin, vous savez trés bien qu’on nous donne toujours à voir ce qu’il y a de pire. Moi, je voudrais chercher le meilleur.
Ah oui, Frédérique, des propos inutiles. J’ai eu aussi cette chance de rencontrer quelques hommes de bonne volonté. Je pense à notre curé de Siradan (Htes Pyrénées) qui fichait le camp en montagne dès qu’il pouvait en emmenant qui voulait bien…
@ Depluloin : Pourquoi me dites-vous que ce sont des propos inutiles ? ( « des hommes de bonne volonté », c’est pas déjà pris ? :0)).
@Monch’ : magnifique, je le note.
(sinon y’a Renaud qui chante « société tu m’auras pas » mais mon petit doigt me dit – et je l’espère bien – que ça vous en touche une sans bouger l’autre)
Ne suis pas d’accord, je reçois il me semble 🙂
(en outre, grâce à vous j’ai découvert le cycle de l’eau, et je cherchais depuis fort longtemps des musiques rien qu’organiques… C’est donc certain qu’ici il y a échange…!)
@ Damoiselle d’enfer : Bon, alors c’est un échange fructueux et j’en suis contente.
Le premier qui me dit que le diable existe… 😀
@Anna. Je vais même aller plus loin : c’est un connard larmoyant de première bourre. Horreur de c’ type. Qu’y r’tourne jouer au golf et boire ses bières en se lubrifiant le nombril. La vie « gros malheur », « la guerre pas belle » et « l’injustice est pas juste ». C’est l’ niveau à Renaud.
@ Monch : « Le diable est une femme, les femmes c’est le diable ! » C’est de qui ?
Euh… un misogyne connu ? Nietzsche ? Ça pourrait lui ressembler…
Baudelaire… en fait, y en a un paquet qui auraient pu dire ça…
Le « brave » Verlaine a dit des choses semblables…
En tout cas, moi, je l’ dis pas. J’adore les filles. J ‘ les trouve pas diaboliques du tout. Parfois chieuses mais bon, nul(le) n’est parfait(e). Voyez, j’ai féminisé une expression passque c’est toujours dit au masculin… 😀
@Frédaime :
réponse : Un misophobe avec la chtouille 🙂
(en chuchotant) : non parce que si on lui dit que c’est dans une chanson de Juliette il va s’énerver… 😉
@ Anna : (en chuchotant) non mais je dirais rien, c’est promis. Ou je dirais que c’est Nietzsche, c’est bien Nietzsche, non ?
De toute façon, il est con comme un balai. Il gobera tout. Tu sais que je dis que j’aime Juliette juste pour l’énerver… hi hi hi…
Ah, toi aussi… J’ai horreur de Juliette mais comme ça l’agace… 😉
il y a ici des avatars de Frédérique et Anna de Sandre à qui on voudrait bien faire dire n’importe quoi. Quand on vous disait, vilain usurpateur que les femmes sont le diable Ahahahaha !
Y m’ semblait bien que cette histoire de Juliette c’était du pipeau !
Pas grave. Bonne blague. 😉
@ Monch : Bien tenté, mais TOUT le monde connait la vérité :0)
Frédérique! Anna! diablesses! Se mettre à deux pour attaquer un pauv’ chien aussi!! Ah c’est du joli!!
@ Depluloin : Ricanements sardoniques….
Ouais Frédaime. C’est bien Nietzsche. Ca fait crédible. Ca fait compatir Pluplu en plus, t’as vu ?
@ Toi, tu es la vraie Anna de Sandre, et moi, je suis la vraie Frédérique. Toujours se méfier des imitations :0)
Nous sommes deux sœurs jumelles nées sous le ciel des Pyrénées… tralala… tralalère… (Je chante mal hein?)
Pire que ça Depluloin, pire que ça.
Pire que ça Depluloin, j’ai reconnu l’air de la chanson. Fasse le ciel des Pyrénées que je ne le garde pas indéfiniment, sinon je vous mets un contrat sur la tête !
@ Anna : Moi j’honore tous les contrats qu’on me passe.
Ben quoi? C’était gentil? Bon, je vais vous chanter « Mes Pyrénées ». (Faut que je répète d’abord.)
Mmmmmmmh, le bon moment passé à lire ce texte et à vous lire…
J’ai noté plein de trucs, Morhange, Enfantissages, rythme, cordes et quantas, curés intégristes à bouffer et curés intègres à aimer, Depluloin qui file en catimini à cause de la source et le diable qui ne se rencontre que dans les fractions et les frictions.
Merki !
Et tu vas voir ce que je mijote Sophie K, encore en deux parties mais d’un tout autre genre. Mise en ligne ce soir probablement. La bise à Zoé quand tu la verras.
Ce soir à quelle heure ? (‘tain c’est long !)
@ Anna : Ah là là, sais pas. Dès que possible. Débordée. Pouf pouf. :0)
Le cassoulet, c’est dégueu.
@ Le commentaire d’Anna est supprimé !
j’ai soif….. 🙂
@ Bonjour Rainette : C’est ce qui peut nous arriver de mieux, avoir soif !
c’est à cause de la source qui coule, c’est merveilleux d’entendre ça pour une grenouille hihi!