Christophe Haunold a passé plus de trente ans au milieu des notes.
Il voulait jouer de la trompette, il sera accordéoniste.
Nourri aux leçons municipales d’un maître multi-instrumentiste, il explore rapidement d’autres claviers, et sévit dans diverses formations.
Les grands écarts ne l’impressionnent pas de l’éruption flamenco-jazz aux incursions en trio avec des solistes de l’Orchestre du Capitole. Les projets se nomment TYM, ou encore GALAWA. A noter aussi une belle complicité avec Matthias Meier au sein de la Pair’ Royale, ou sur scène avec Myster Walter Scott.
Ses compositions d’inspiration et à vocation populaire sont belles et tristes, tristes et belles.
Sur une scène de théâtre comme dans un bal du samedi soir, de chansons populaires en lectures poétiques et musicales, au piano comme à l’accordéon, ne vivrait-il pas ad libitum, ad aeternam, hic et nunc (qui sous entend… bibendum est), pour voir s’éclairer le regard d’un public surpris, charmé, puis ravi ?