Prix Prométhée de la nouvelle 2004
La nouvelle est l’art de la brièveté et de la fulgurance. Dans « L’écharde du silence », je vous parle de ces gens de peu, de ces gens de rien, qui sont comme vous et moi aux prises avec un monde qui les froisse et les déchire parfois. Solange hait son chat, le vieux Tolly Hope reçoit une lettre inattendue, Nathalie croise le chemin d’un homme étrange dans une bibliothèque, Annie refuse l’inacceptable, tandis qu’Edmond prépare le nouvel an. Lucy rencontrera le vrai visage de sa mère, Jean n’est pas celui que l’on croit, Pauline part chercher un enfant en Afrique, et les portes arrêtent Mr Czursisnick. Il y a Sophie qui prend un train, Thibault qui a un don particulier, Catherine qui se bat contre elle-même. Joseph, lui, effectue un dernier achat. Ces gens, vous les voyez tous les jours, vous en connaissez peut-être. Il se pourrait même qu’il s’agisse de vous. Entre rire et tragique, je réinvente la vie passante, j’explore la cruauté ordinaire, cet éternel combat intime entre le meilleur et le pire de soi, pour vivre sans désespérer et repousser l’inévitable.
L’écharde du silence, 2004, Éditions du Rocher, 170 pages – 16,90 € – ISBN 2-268-05222-2
– Vous croyez ? Je n’en suis pas si sûr. Comment avoir la certitude qu’on a bien accompli son travail d’homme ? Et qui pourrait nous dire en quoi consiste cette tâche ? Pour ma part, je crois qu’il faut, sa vie durant, veiller à faire prospérer ce qui nous a été donné au départ.
– Un boulot de jardinier en somme.
– Il y en a de pire.
Adaptation de la nouvelle « Cher Edmond » par le Théâtre de l’entracte : Vidéo à visionner ici
Revue de Presse : Extraits
Le Pandémonium Littéraire
Olympia Alberti – Nice Matin
Emmanuelle Urien – La factory
Michel Baglin – Texture
Franck Garot – Mot compte double
Le blog de Lali
Fragments de paradis