En vrac

Voilà où j’en suis. Journées trop courtes et bellement pleines. Fin de semaine en vue. Couloir en zone turbulente avant atterissage forcé. Dégâts collatéraux à prévoir. Il y a toujours un dernier jour qui se profile, on le sait, et pourtant on garde espoir, on croit que. Et ça donne…

Idiot cherche village - Pierre DAC
Idiot cherche village - Pierre DAC

A force de passer mon temps dans l’usine Job à réécrire la révolution et  rejouer à moi seule toute la lutte des classes, il me vient des envies de rire. Mais je pressens jusqu’où s’esclaffer en solitaire dans une friche industrielle pourrait me conduire. Evitons.

Un conseil : si vous voulez tenter le fou rire au milieu de la nuit, dans la solitude d’un appartement, ne lisez pas Emmanuelle Urien. Ni ses nouvelles, ni son roman Tu devrais voir quelqu’un, chroniqué ici par Franck Garot . Non, rien de rien, je vous aurai prévenus. A la rigueur, faites un tour sur son site. Mais méfiez-vous, car si Emmanuelle Urien ne blogue pas (c’est elle qui le prétend), elle déblogue complètement, (c’est moi qui vous le dis) !

Sur l’avis judicieux de Jacki Maréchal, je suis allée lire de plus près les conseils que Christian Cottet-Emard prodigue aux écrivains, débutants ou confirmés, dans son trés humoristique et caustique feuilleton Tu écris toujours ? Cette question est ancrée dans mon quotidien avec le non moins célèbre : Alors les livres, ça marche ? Je profite de l’occasion pour lancer une réponse groupée : A l’instar de mes droits d’auteur, mes livres galopent souvent loin de moi. On me dit cependant qu’ils se portent bien, surtout en bandoulière.
A être en si bonne compagnie, on s’attarde, on flâne, on en redemande et on est servi. La maison est bonne, on y reviendra.

Pour Loïs de Murphy
Pour Loïs de Murphy

Juste avant de rejoindre mes livres de chevet, je dépose ici cette photo spéciale dédicace Loïs de Murphy  pour déguster une de ses proses poétiques et finir sur une fragrance délicate comme l’eau fraîche dans un caniveau d’or, comme un baiser sur vos paupières assoupies.

POST SCRIPTUM : Je déclare officiellement ouvert le concours de la chanson la plus gaie de la crise dont je suis la marraine – ça se passe ICI, chez Gilles le moissonneur,  dans la partie commentaires. On attend vos contributions.

 

Cet article a 2 commentaires

  1. Loïs de Murphy

    Alors merci pour Pierre Dac, merci pour l’image, et bravo pour le premier paragraphe où la forme illustre le fond : « Journées trop courtes (…) » et toutes vos phrases sont brèves.

  2. Emmanuelle

    Alors comme ça, mes livres ne suscitent pas l’hilarité? …bon, j’acquiesce et je m’incline. Les fous rires, je les garde pour la vraie vie, elle en a besoin.
    N’empêche, Frédérique : « … de la crise dont je suis la marraine. » Ça, c’est culotté.
    Ok, je sors.
    Et on se voit samedi à Villeneuve. Des bises en attendant, et merci pour les liens.

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