Totalement à contre-courant, il ne sera pas question ici de vague verte, de boîte noire, ni même de rire jaune. Offrons plutôt un petit espace à quelque chose de dépassé, trés ancien, utile cependant au point que l’on n’a pas encore trouvé le moyen d’y renoncer – j’ai nommé, la femme.
J’entends d’ici ruminer le dinosaure : » Mais on n’est pas le huit mars pourtant et dimanche je me suis fendu d’un collier. » Justement, Tyrannicus, en parlant de nouilles…
Alors de quoi était-il question ? Ah oui, les femmes. Qu’on les aime ou qu’on les déteste, on est contraint de sortir du ventre de l’une d’entre elles : » Piston, pot de vin et cabale ! » persiflent les rodomonts.
Tant de perspicacité ne peut qu’émouvoir la parturiente très à cheval sur les avantages liés à son état. Devant la suspicion de sa progéniture et l’hostilité de certains traîne-potences, elle fait front commun avec toutes celles qui ont découvert la dure réalité du périmètre crânien obstruant. En choeur, elles militent pour la grossesse à six mois et la fête des mères chaque soir.
Encourageant l’esprit de clocher, Juliette Noureddine nous a concocté un hymne furieusement réjouissant qui ravira toutes celles et ceux qui nous aiment et auxquels nous le rendons bien. Pour les autres…
A écouter jusqu’au bout, allegro fortissimo, sans modération et sans quitter des yeux le foyer sur lequel veillent les allumeuses et les illuminés.
Si le Diable est une femme, alors je vous en supplie, envoyez moi rôtir en enfer.
Demande bien enregistrée, mais la file d’attente est longue. On demande de la patience à tous les usagers, Méphisto est débordée.
Quand je serai grande je me pacserai avec Juliette. Mutadis, mutandis.
Je ne vais pas m’inscrire sur la longue liste d’attente pour aller rendre visite aux ténèbres sataniques … Et je ne souhaite pas, pour l’instant, que Charron se saisisse de mon obole …. il doit être bien occupé, et doit avoir d’autres chats à fouetter, à moins que Cerbère n’en fasse qu’à ses têtes et s’occupe lui même de cette tache …
Mais si jamais il n’y a plus de place sur la barque, je veux bien tenter une traversée du Styx à la nage …
@ Ah Loïs, cette chanson-là aussi mériterait d’être un jour prochain dans mes pages.
@ Kameloot, tu as encore le temps pour passer le styx et puis tu as encore des histoires à écrire pour nos amis du pays au-delà des mers.
Diablesse et lesbienne en sus si j’en crois « La femme du diable », de Fahri Balliu, aux éditions Favre.
tout fout’l camp, même la religion…
Chris, encore une qui va t’échapper. C’est terrible, c’est dantesque.
Juliette ! quel plaisir du mot !
Sinon Garcia Lorca disait que « La terre est le probable paradis perdu » alors il est certainement possible de rencontrer aussi le Diable sur Terre 😉
chaleureusement
Merci Lungta pour cette phrase de l’irremplaçable Garcia Lorca.
Ah oui Juliette, j’ai enfin pu l’écouter (je n’avais pas d’écouteurs !) magnifique, je l’avais vu à ses débuts dans une petite salle à Montpellier, c’était grand !
Cette Juliette, quelle ovation ! Je l’inviterai à nouveau.