Amis d’Auvergne, le bleu est malheureux, le gaperon se morfond et le saint-nectaire vitupère. Trois petits spots sans importance ont propulsé le cantal en haut de l’affiche.
Ces quelques images, hautement inoffensives, il faut en convenir, ont mis le feu aux ardeurs de mes consœurs féministes. Hurlant au sacrilège, elles ont entrepris d’entrer en croisade contre la représentation imagière dudit fromage. On maltraite la femme, on la brutalise, on l’abandonne, bref, on la ridiculise sous les traits d’une poulette qui réunit à elle seule tous les poncifs du genre féminin : blonde, bécasse et bordélique. C’est intolérable. N’êtes vous donc point intolérées ?
Il est vrai que son mec – guère mieux loti – ne lui demande qu’une chose, une seule, que la pauvre bayadère semble incapable de retenir : Chantal, t’as pas oublié le Cantal ?
Eh bien si, elle l’a oublié, la gourdasse ! Et son cloporte de mari ne pense pourtant qu’à ça : en voiture, à la montagne, au moment de dire oui, il n’a qu’une pensée l’animal, qu’une obsession, son foutu casse-dalle.
Une parenthèse s’impose. Native de la capitale auvergnate et fière de ma condition, inconditionnelle du plateau de fromage et des spécialités crémières qui puent, j’avoue cependant une faiblesse : au lit, au bureau, au salon comme dans la salle de bain, je ne cogite jamais au cantal. Ni à aucun de ses concurrents d’ailleurs. Maudite foutraque en puissance ! Il y a au moins une Chantal, régulièrement de passage par ici, qui va faire ses choux gras d’une telle ânerie.
Que je sache, le sexe féminin n’est pas une infirmité qui nécessiterait la mise en place de tables de lois prohibant l’humour sous peine de lèse-majesté. La femme serait-elle faible au point d’avoir besoin d’un commando pour lui signifier quand elle peut rire et quand elle doit s’offusquer ? La dérision et le second degré nous sont-ils désormais interdits au nom d’un respect qu’il faudrait imposer à défaut de l’inspirer ? Enfin, la réalité d’une condition bafouée dans la majeure partie du globe, oblige-t-elle pour autant les femmes de France et de Navarre à manquer de recul et d’entendement ?
Soucieuse de mes petites frangines et du sort qu’on leur réserve, je revendique néanmoins le droit de me marrer tant que c’est encore possible, et je soutiens qu’il ne faudrait pas se perdre dans des combats vains quand il y en a tant qui sont prioritaires. Je lance donc un droit de réponse aux trois mignardises pour susciter l’hilarité plutôt qu’une indignation sans avenir. Et afin de respecter une stricte parité, je fournis le slogan comme contrainte commune : « Pascal, un conseil, n’oublie pas le cantal. Signé : Chantal. »
Post scriptum : la semaine prochaine, c’est promis, je réponds au tag de Zoridaé.
Auvergne! Prends garde à toi, car j’arrive avec un gaperon en guise de chapeau rond (n’est pas breton qui veut), le bleu de mes aïeux et un saint-nectaire avec lequel j’touche pas terre!!!! Je sais, ça vole bas, mais j’ai pas pu m’en empêcher! C’est de « la dérision et du second degré »; c’est aussi une « mignardise ». C’est très bon pour le moral que de rire de bon matin, surtout avec du cantal accompagné d’un verre de vin!
Excellente journée à tous ceux qui me liront et même aux autres!…Quoique………
Je plains les blondes, belges et rondes. Je plains celles qui sont obligées de rigoler en se faisant traiter de connas*e, gourdas*e, radas*e, salo*e, mal-ba*sée, boniche, tringlable, grosse vache, vieille Catherine contre deux neuves etc., sous peine de passer pour des bégueules, coincées, bas-bleu (rayer la mention inutile).
Tu sais quelle différence il y a entre la queue d’une vache et la cravate d’un macho ?
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Aucune, dans les deux cas, il y a un trou du c** derrière.
Je suis auvergnate moi aussi, et j’adore les fromages qui puent comme toi. Mais les pubs sexistes ne sont pas les blagues que l’on se raconte à table entre potes.
Tiens au fait, tu veux une blague de chez nous ?
« Un Parisien voulant se marier avec la fille d’un Auvergnat, il va à la Bourboule pour demander sa main au père.
Celui-ci après le repas lui explique : « Ici en Auvergne nous avons des traditions pour accorder la main de notre fille.
Prends cette pomme et reviens demain ».
Surpris le jeune homme part avec la pomme.
Le lendemain il revient et le père lui demande : « Qu’as-tu fait de la pomme ? »
« J’avais faim ce matin alors je l’ai mangée », répond le garçon.
Alors le père lui dit : « Ce n’est pas bien ce que tu as fait ! ».
Nous les Auvergnats nous aurions fait de la liqueur avec la peau; nous aurions coupé la pomme en deux, une moitié pour les pauvres et l’autre moitié nous l’aurions partagée en famille puis nous aurions vendu la moitié des pépins et planté l’autre moitié, tu vois comment nous sommes, nous les Auvergnats. Enfin je vais te donner une seconde chance, prends ce saucisson et reviens demain. »
Vexé, le Parisien part avec le saucisson et revient le lendemain.
« Très Bien, qu’as-tu fait du saucisson ? » demande le père.
« Avec la corde j’ai fait des lacets pour mes chaussures puis j’ai coupé le saucisson en deux, j’en ai donné une moitié aux pauvres et l’autre moitié je l’ai partagée en rondelles pour ma famille ».
« Très bien, très bien, dit le père. Et qu’as-tu fait avec la peau ? »
« Avec la peau je me suis fait un préservatif pour sauter votre fille et je vous rapporte la crème pour vous faire un capuchino. »
Attention trois auvergnates sévissent dans les commentaires, ne serait-ce pas un début de communauté ? Pourvu que les CRS ne rappliquent pas pour nous disperser. Dans mes bras, Anna, tu es de la famille !
J’espère que tu n’es pas jeune en plus, sinon, fous ta cagoule et vas t’asperger d’Eau précieuse !
(Babeth est bougnate ?)
Je n’ai pas le malheur d’avoir la T.V. mais suis « tombée » dessus une ou deux fois chez des amis.
C’est là que j’ai vu ma différence d’avec les féministes : J’ai trouvé que cette pauvre blonde avait une chance inouïe dans sa vie… Être débarrassée de ce CON !
Vive le Cantal resté à Cancale !
@ Anna : Babeth est absolument une bougnate pur jus, j’ai le certificat d’authenticité à la maison :0)
Je suis jeune juste ce qu’il faut, ni trop, ni trop peu. N’est-il pas ?
@ Balmolok : C’est vrai qu’il est con tout de même, personne ne peut le nier.
Balmolok : une non féministe ne vote pas, n’a pas de compte en banque, ne travaille pas et ferme sa gueule devant son mec.
Est-ce ton cas ?
Bonjour Anna et vive les bougnates!!!! Pour faire comme Frédérique: dans mes bras, Anna, tu es de la famille!!!
Salut « les petites frangines ».
Ah ben mame Frédérique, je suis désolée mais je n’ai aucun sens de l’humour (tu peux vérifier sur mon blog, Chantal y campe aussi depuis deux jours). Je dis comme Balmolok, elle échappe au connard. Mais dirais-tu, dans la même veine mais en plus grave qu’Omelsan te fait rire (sous l’arbre y’a un lien, si t’arrives à écouter jusqu’au bout , je te décerne la médaille de l’héroisme maso?) Moi ça me fait c. aux larmes
@ Zoé : Aucune commune mesure entre Orelsan qui est une petite frappe dans la plus pure tradition et ces trois pubs qui sont certes stupides mais ne cherchent pas à être malfaisantes. Et non, ça ne s’écoute pas jusqu’au bout, je suis bien d’accord. Mais ce n’est pas la première fois que cette raclure de bidet se fait remarquer de la sorte, n’est ce pas ? Pour le cantal, c’est bête, mais ça ne mérite pas qu’on se secoue. Orelsan c’est un autre calibre, qui nécessite qu’on montre les dents. Si on crie sans arrêt on n’est plus entendues. Marrant qu’on ait choisi le même sujet. J’ai la tête dans le sac depuis trois jours et je n’étais pas allée te rendre visite en postant ce billet.
Oh putain les gonzesses con!
@ Depluloin, surveillez votre langage, il me semble qu’il tend à se relâcher :0)
Depluloin vous êtes génialement drôle !
Babeth, j’espère que vous savez cuisiner ? :o)
@Chantal : Tu m’as bcp fait rire, je ne t’avais pas vu à la télé car je ne l’ai pas la télé, mais si tu passes souvent dedans je vais m’en acheter une ou deux et payer la redevance. D’autant que j’adore le Cantal et que tu me rappelles d’autres Chantal fort délurées.
@Anna : Si Babeth sait cuisiner !
pas vue !
Anna,YES!!!!!! Je sais……… A suivre
J’ai un p’tit creux là…
Une terrine de foie mi cuit à la fleur de sel, un gigot d’agneau et sa crème d’ail et une petite mousse au chocolat pour finir, le tout arrosé d’une liqueur de verveine (sans oublier le cantal !). Tu vois mieux le genre de supplice qui t’attends ? Babeth, elle en a des wagons comme ça !
Les femmes aux fourneaux!!!
(Pitié, mon Dieu, parce que je ne sais pas ce que je fais.)
Depluloin, pas de suicide ici, on n’est pas chez France Télécom. Vous allez prendre un volée de pierres bien méritées. C’est la deuxième fois que vous repiquez au truc, Notre Patience a des limites (je parle un peu comme tor-ups, moi).
Laisse, Frédérique, il n’est pas assez féminin pour mériter une lapidation.
Heu… Babeth ? Vous voulez bien m’adopter ? Avec un menu pareil, je fais tous les transferts maternels massifs que vous voulez.
(je vous envoie les papiers pour remplir une demande d’adoption simple pré-remplis, vous n’aurez plus qu’à signer)
Anna: si tous les p’tits creux du monde
voulaient s’donner la main
autour d’une table ronde
ce serait vraiment un grand festin!!!
Effacez, effacez, Frédérique! C’est la fièvre hier soir, et ce matin aussi. Oui, vous parlez comme Tor-Ups, moi qui venais me changer les idées chez vous!
@ Anna et Babeth :on sort tous, on ne voudrait pas vous déranger.
@ Depluloin : J’imite Tor-Ups, mais je ne suis pas Tor-Ups. Je suis au-delà de Tor-Ups. Tor-Ups voit tout et moi, je vois Tor-Ups (si après ça vous revenez, c’est que vous êtes vraiment mordu.)
Anna: je vais examiner avec le plus grand sérieux votre demande! Toujours à suivre.
Frédérique: Anna et moi ne sommes pas ainsi: vous pouvez tous rester!
Et voilà, Anna et moi, ANNA ET MOI, ça commence !
@Frédaime : Mouahaha !
@Babeth : très beau film avec Stephane Audran. Avec vos bêtises du coup j’ai fait une tarte au pâtisson à midi, avec cannelle et vanille de Guadeloupe.
@Depluloin : Et moi qui croyais que vous manquiez de féminité. Mais si vous variez comme une femme alors…
« Bien souvent femme varie
tant pis pour le coq
j’vais faire cuire au bain-marie
mes oeufs à la coque ! » (voix de Marie-Paule Belle)
Et moi? Personne ne veut m’adopter?
(Frédérique est l’au-delà de Tor-Ups)
@Anna de Sandre: Mouarrrrfff!!! j’en ris encore…
ça faisait (au pmoins) trois décennies qu’on ne me l’avait pas racontée.
Sinon j’ai entendu parler d’une lapidation…
C’est vers quelle heure?
@ Luc : A l’heure de l’apéro si Depluloin est libre (sans lui ce serait moins rigolo).
@ Babeth : Y a Depluloin qu’est jaloux
@Luc : à l’heure du crime, c’te question !
Frédérique, je ne vous apprends rien en vous rappelant que l’artiste, le/la vrai(e), possède une « bisexualité psychique » plus ou moins évidente. C’est au point qu’une poignée de spécialistes préfère parler d’ambisexualité là où on parle ordinairement de bisexualité – dans la pratique sexuelle.
Moi j’adorais écrire des rôles de femmes, beaucoup plus futées et surtout beaucoup moins prévisibles que les hommes – parce qu’une femme peut avoir une réaction totalement surprenante, folle, avant de revenir brutalement au réel. C’est très schématique, soit.
La lapidation d’accord, mais attaché alors…
Merci docteur Depluloin. Tendez vos poignets, s’il vous plait.
Je me demande dans quelle mesure ladite Chantal, une fois nue – ça lui pend au nez : il faut dire que les publicitaires ne manquent pas d’ingéniosité… -, ne va pas nous ramener, à son corps défendant bien sûr, au(x) bleu(s) d’Auvergne…
Que Saint Nectaire nous en garde et qu’il la tienne sous sa protection !
Ouhlala!!! Il s’en est dit des trucs pendant que je bossais!
Depluloin: vous êtes orphelin? De père ou de mère?
Anna: j’espère que vous vous êtes régalée grâce à mes bêtises. Mais les vôtres ne sont pas tristes non plus!
Babeth (si je puis me permettre) : Oui, des deux. Pas d’enfants, rien, que des dette. Mais je saurai me rendre utile à la ferme. (Cette idée que toutes ces chaaaarmantes femmes sont perdues dans les verts pâturages.)
Frédérique : J’arrive! En attendant, ramassez donc des paniers de silex bien tranchants! Oh quelle chance, enfin!
Tout ça me rappelle la scène de la lapidation de « La vie de Brian », avec femmes portant fausses barbes…
:-))
Vous savez Sophie, ce Depluloin pourrait tout aussi bien être une Depluloine, pour ce qu’on en sait. Mais quelque chose me dit cependant que sa barbe est bien réelle et qu’il tient à sa pomme d’adam.
Oui d’accord! Mais je ne puis décemment pas adopter Incognito avec ou sans barbe et pomme d’adam!!!! Que vais-je faire?!!
@ Sophie K. : Oui! « Que celui qui n’a jamais péché, lui jette la première pierre! » Et madame mère, la Sainte Vierge, de se précipiter, un énorme rocher au-dessus de la tête…
@ Babeth : Je n’ai ni barbe, ni pomme d’adam! Tiens, c’est étrange ça… pourquoi n’ai-je pas de pomme d’adam?
Pour vous remercier d’un si chaleureux accueil, je vous offre cette citation, en espérant que vous saurez l’auteur :
» Je n’ai qu’une obsession : l’homme. »
Je vous mets sur la piste : c’est une femme.
Trés fort Depluloin. Je m’incline.
Depluloin: je ne sais pas si je dois vous répondre! Mais enfin, même si Frédérique s’incline, je trouve que c’est plus que facile! C’est le premier texte sur son site! M’enfin Depluloin! Quand même! A suivre!
Je ne suis pas si en retard finalement: la lapidation n’a pas encore eu lieu apparemment!
Il reste de la terrine et de la mousse au chocolat?
Ne me culpabilisez pas, Frédérique, relevez-vous! Comment me faire pardonner? une bouteille d’Armagnac? une belle boite de cassoulet? des fleurs peut-être…
@ Babeth : Oui mais j’ai remarqué que lorsque c’était facile j’y arrivais mieux.
@ Prenez place Enfantissages, les tribunes ne sont pas encore remplies. Pour le repas, Babeth a l’habitude de nourrir de grande tablées, il y en aura encore demain.
@ Depluloin, fleurs et armagnac, c’est parfait (on ne propose jamais de cassoulet en boîte à une Toulousaine. Ja-mais).
Trop drôle, les filles…. je suis tombée sur ce site par hasard… mais au moins vous avez le sens de l’humour, et ça fait plutôt plaisir dans ce monde où les gens prennent tout au premier degré ! Je vais commencer à surveiller vos délires gustatifs, envoyer une demande d’adoption à Babeth accompagnée du menu du baptême de tous ses nouveaux z’enfants : pounti, truffade, un gros morceau de Cantal – je vous laisse carte blanche pour le dessert !!
Alors tous en coeur pour accueillir notre nouvelle soeur comme il se doit : Vous n’aurez pas l’Alsace et la lorraine… Ou encore … En passant par la Lorraine, avec mes sabots… Mais bon, là c’est une chanson pour Depluloin. Bonjour Jehanne et bienvenue.
Que vais-je donc faire avec tous ces z’enfants? J’ai déjà perdu le compte: une avec ses sabots, un sans pomme d’adam, une autre et sa tarte au patisson… C’est tout? Promis! Je vais vous emmener dans les verts pâturages de Depluloin, avec la truffade de Jehanne pour pallier au p’tit creux d’Anna. Elle sera pas belle la vie?
BAAABETH elle est trés chouette…
Frédérique:Je ne te le fais pas dire!!!