Ce samedi sera consacré au salon Vivre livres qui se déroule à Toulouse durant tout le week-end. Je viendrai soutenir les éditions N&B en signant mon recueil poétique Papier du sang. Et nous accueillerons, comme il se doit, la dernière parution de la maison – Le croissant chaud de Danielle Catala – par une lecture à 18H30. On pourra croiser et rencontrer John Berger, Marie-Hélène Lafon, Richard White, Pascal Dessaint, Laurent Mauvignier et bien d’autres. J’en profiterai pour passer du bon temps avec certains d’entre eux.
A commencer par Fabienne Ferrère qui sort le second opus des aventures du chevau-léger Gilles de Bayonne Car voici que le jour vient aux éditions Denoël. Je ne peux rien en dire, je ne l’ai pas encore lu ! Mais je vais l’acheter les yeux fermés car j’ai déjà Un chien du diable du même auteur, dans ma bibliothèque. Si vous aimez le souffle des aventures épiques, une langue riche et maîtrisée et les récits foisonnants, suivez le guide. Professeur de philosophie, Fabienne Ferrère établit que le lien entre cette discipline et le polar : « c’est la recherche de la vérité et l’interrogation sur l’expérience humaine. » Si après ça vous continuez d’hésiter.
J’irai aussi prendre livraison du dernier Alain Monnier, Je vous raconterai , paru chez Flammarion. Là encore, en toute confiance car j’ai dévoré plusieurs de ses ouvrages dont l’inestimable Survivance aux éditions Climats ou encore Notre seconde vie. Dans la bibliographie d’Alain Monnier, ces deux romans entretiennent d’ailleurs des liens étroits dans l’exploration des mondes possibles à venir, et le dernier en date semble vouloir s’en faire l’écho, lui aussi.
Il y a des points communs entre Fabienne Ferrère et Alain Monnier. Une humilité et une sincérité réconfortantes, des écritures singulières, tenues et qui emportent le lecteur, un imaginaire débridé. C’est un plaisir renouvelé de les rencontrer, d’échanger avec eux et de les lire. Que voulez-vous cela suffit à mon bonheur.
Daniel Lesueur a consacré un article à Femme vacante sur le site de suite101.fr. Je l’en remercie doublement. Pour son enthousiasme d’abord et aussi parce que – comme il me l’écrit lui-même : « mes journées sont trop courtes entre l’écriture de livres, d’articles, le management de la chanteuse Tytane et l’enregistrement d’émissions pour France Bleu… », entre autres activités.
A propos de Femme vacante, je voudrais évoquer Claude Fèvre. Comédienne, lectrice, Présidente de l’association Festiv’Art (dont le site foisonne d’infos), j’ai connu avec elle l’émotion de voir mon roman adapté au théâtre et grâce à son talent, j’ai redécouvert l’un de mes personnages, Adèle, transfiguré par le jeu de l’actrice. C’était il y a deux ans déjà, et depuis, nous évoquons la possibilité de donner une suite à cette aventure, de mettre en scène Adèle/Claude et Alice/Frédérique. Ce serait assurément une belle histoire, souhaitons-nous mutuellement de la réaliser.
Les similitudes entre Claude Fèvre et Daniel Lesueur ? Travailleurs acharnés et polyvalents, ils préfèrent agir plutôt que promettre et engagent dans leurs existences respectives, un enthousiasme qui manque cruellement à d’autres. Longue vie à ceux qui savent allumer la leur.
Je vois que c’est aujourd’hui la Saint Martin. Puisqu’on en est au stade des vœux, j’embrasse toute la mienne lignée, en espérant qu’elle me le rendra bien, (et par les temps qui courent, ce ne serait pas du luxe) en appliquant à la lettre ce merveilleux dicton : A la saint Martin, mène la chèvre au bouquin. (et si possible, jusqu’aux miens !)
Je suis dégoutée ! Je vais rater Alain Monnier dont j’avais adoré la série des Parpot, et surtout Marie-Hélène Lafon dont je suis en train de lire « Les derniers indiens ».
Femme vacante est déjà adapté ? Wow ! ça sent la gloire ! Chouette nouvelle pour un roman :o)
Mais où étais-tu embusquée, toi ? Je viens à peine de mettre ce billet en ligne. Les parpots, ce n’est pas ce que je préfère chez Alain, les romans dont je parle me paraissent nettement plus ambitieux. Allez, je l’embrasserai pour toi (si, si, ça me fait plaisir).
J’ai tout Brautigan à lire à cause d’Anna … mais je vais penser à vous ! Un jour il faudra bien que je mène mes chevaux à la ville rose, bon salon Frédérique
Merci Kouki. Brautigan, c’est excellent ceci dit, je ne peux pas vous en vouloir.
C’est vrai ça! bonne fête!
pourtant, où je vis, on est en plein dedans!
http://fr.wikipedia.org/wiki/Tourinnes-la-Grosse
Tu viendras dis?
Ouiiiiiiiiiiiiii!!! pour Adèle/Claude!!! J’ai déjà vu et elle est la meilleure! Elle y avait mis tout son coeur! Mais Alice/Frédérique, là je veux voir! Plutôt 2 fois qu’une. Les deux ensemble, ça risque de déménager!
J’ai lu « Un amour de Parpot » d’Alain Monnier: j’ai aimé. Je vais essayer « Je vous raconterai ». Je vais découvrir Fabienne Ferrère. Quand vais-je trouver le temps de lire tout cela?
Le dimanche Babeth, à la place du repassage :0)
« mène la chèvre au Depluloin »??!! Non mais dites donc Frédérique!! Et en plus accompagné de mon portrait!!
Dans mes bras Luc, le fief des Martin, c’est à Tourinnes-la-grosse. Nous devons y organiser un grand rassemblement de la famille, qui est la plus nombreuse AU MONDE ! Tous ces Martin, ça donne le tournis, pas vrai ?
@ Ah bon, je croyais qu’il s’agissait de la chèvre de Mr Depluloin. Mais c’était Depluloin en personne ! Allez donc lire un peu au lieu de proférer des biquetteries.
« Chaque phrase conduit à la réflexion…. chaque phrase fait mouche.. »! Il n’y a plus rien à dire après la lecture de l’article de Daniel Lesueur! C’est un bien bel article qui te rend un hommage mérité plein d’enthousiasme! Bravo!
Et voilà où mène la chèvre! A des biquetteries de Depluloin! Brave enfant!
Hou là !!! Je ne sais pas comment réagir à ce qui s’écrit là sur moi : Claude/Adèle ! …
Je peux ajouter que c’est une lecture de Frédérique à Lauzerte un beau jour d’automne 2007 qui a provoqué le choc …quelques mois plus tard j’incarnais Adèle … Cette histoire et toutes les questions qu’elle véhicule m’ont habitée pendant tout ce temps et ce fut comme une nécessité de l’incarner … au sens strict du mot ! Un très, très grand moment pour moi …
J’aimerais tant que vienne le moment de vivre ça avec Frédérique …
Claude Fèvre
Merci Claude/Adèle, en tout cas, de ton enthousiasme et du talent que tu as déjà mis au service de ce projet. Nous cherchons maintenant une salle, une opportunité pour continuer l’aventure à deux. A suivre…
C’est à dire Frédérique qu’à l’époque, je n’avais lu que les Parpot. Que me conseilles-tu d’autre ?
@Juliet: Juliet, c’est vous Adèle? On ne me dit jamais rien à moi! Bravo! Je souhaite de tout coeur avoir encore le privilège de vous voir dans le rôle d’Adèle! Ne tardez pas trop Mesdames: Dame Opportunité va très bientôt se faire connaître! Parole de biquette!
@Juliet: Mais dites-moi, « Il était une fois un piano noir » nous promet des lendemains heureux!
@ Anna : Ceux qui sont dans le billet. Dans l’ordre que tu veux.
@ Babeth : Juliet est une discrète, je respectais sa réserve.
ça y est ! j’ai enfin commandé « Femme vacante » ! (c’est pas tout à fait hors sujet… ? 😉 )
En plein dans le mille, Enfantissages. Quel esprit d’à-propos !
Mais c’est quoi ça? Tout le monde il dort? C’est le désert! Vous êtes tous à Tourinnes-la-Grosse?……
Non, la Taulière veille.
@Kouki : bien fait ! hinhinhin !
Ces échanges (ça donne le tournis sur cette page ! Tu t’y retrouves Frédérique ?) m’ont donné une folle envie de retrouver Adèle ! …surtout ta belle écriture, Frédérique !! Vite ! Que ce moment vienne …
A, Bath31 … je peux dire qu’Il était un Piano Noir (joué 2 fois, bientôt une 3ème du côté de Montluçon) offre encore un portrait de femme troublant qui mérite la découverte …ô combien ! Au fond, je n’ai guère quitté le sujet …
A nos prochains rendez-vous … (pour le Barbara en Mars voir le site de lavelanet-culture)
Le désert?
Je trouve qu’il grouille de monde, ce site-blog!
Bon, moi je venais pour te dire à bientôt à ce we,Frédérique, je te verrai j’espère au salon du livre.
Je vais venir écouter le débat où va causer Fabienne Ferrère (hier soir, après avoir commencé son roman, j’ai eu du mal à m’endormir, les premières pages secouent…).
Je ne serai pas à Toulouse ce week end, mais à Bordeaux. regroupement familial justement ce jour là !!!
Ca me fait râler, je ne manque jamais un salon du livre à Toulouse et à Balma. En plus Mauvignier dont j’ai lu Des hommes … Pascal Dessaint que j’aime bien aussi. Enfin bref
Bon alors au prochain ?
@ Oui Magali, à samedi.
@ Peut-être à Balma, Zoé, rien n’est encore décidé.
Bon, c’est Cloche-Merle ici. Je reviendrai quand vous parlerez de Paris.
@Frédérique: et pourquoi Juliet ne viendrait-elle pas dans nos vertes campagnes avec son talent?!
@ Depluloin, vous êtes snob ?
@ Babeth, ce n’est pas moi qui m’y opposerai
Et bien voilà y a plu ka !! Où ? Quand ?
J’ARRIVE !!!! …
Allez, en attendant , bon salon toulousain … !!
Snob? Meuh non.
@ Maman : Charles Juliette?
@Juliet: vous avez lu? Frédérique et moi serions positivement enchantées de vous voir débarquer avec votre »piano noir » dans nos vertes campagnes. Nous avons tout ce qu’il faut pour vous accueillir les oreilles, les yeux et les bras grands ouverts! A défaut du piano, si vous découvrez, tout à fait par hasard, la Femme Vacante qui rode aux alentours, alors là, c’est du grandiose! Et tant pis pour les snobs!
@ Qu’on le sache bien ici, Charles Juliet est un in-tou-cha-ble.
Charles Juliet, ah j’aime beaucoup, son journal, son interview de Beckett, et j’en oublie…
@ Depluloin : Son journal en particulier dont j’ai lu l’intégralité est qui est un condensé vertigineux. Son roman « Lambeaux », sur sa mère, sur ses mères devrais-je dire, poignant, fragile et poétique (je l’ai lu plusieurs fois, je l’ai vu adapté au théâtre). « Trouver la source » qui a été ma première rencontre avec son écriture… et les autres. L’homme, quand on le connaît, est à la hauteur de son oeuvre. Bref, un trés grand Monsieur, que j’aime et que j’admire, on l’aura compris.
Oui, Frédérique! A vrai dire, je l’ai lu il y a longtemps. (Il circulait une petite anecdote à propos de son entretien avec Beckett qui pouvait faire sourire. Mais qui aurait osé se lancer dans une telle entreprise dont on savait qu’elle pouvait être à risque!!)
@ Depluloin : Racontez toujours, on verra bien.
Mais c’est qu’il ménage son suspense Depluloin! Bigre de bougre!
Ou bien est-ce bougre de bigre?
Et vice versa :0)
Eh bien, sur le blog à Luc,y’a Depluloin qui me réclame son argent de poche!
Depluloin est un social traitre. Trop de marmaille, Babeth, je te l’ai déjà dit pourtant.
Dites les filles, vous lui donnez son pognon?!
Les brigands à la petite semaine devraient se rappeler d’un certain fusil à pompe qui a déjà servi au moins une fois et qui est resté tout fumant dans l’entrée depuis…
Elle avait dit PAN!
Oh vingt dieux, je suis repéré jusqu’ici! Maman? … Maman? … j’veux retrourner chez Mr Luc voir la fille qui danse! …
Frédérique, je sens que vous m’abandonnez à mon sort. Je pensais tellement que vous étiez le roc sur lequel je pouvais me poser.
Depluloin, de quoi parlez-vous ? Petit accès de paranoïa ?
Eh bien nous sommes au moins deux, chère Frédérique, à vouer une admiration à l’endroit de Charles Juliet. Sans doute une « éducation » en école militaire m’a-t-elle rapprochée de cet auteur majeur, mais pas que…
Enfin bref, entre d’une part le journal de Juliet et d’autre part le journal de Camus (Renaud) – comparons ce qui est comparable, c’est-à-dire deux diaristes qui s’expriment dans la plus belle langue qui soit et qui sont encore parmi nous… -, inutile de (vous) préciser que je n’ai guère eu besoin de développer la photo…
Mais pourquoi, oui, pourquoi je lis toujours les billets trop tard?! Aurais pu m’extraire de mes cantates et enfin vivre livres! Comment était-ce?
@ Christophe. Nous avions déjà parlé de Charles Juliet. Pour Renard Camus, je ne l’ai pas lu. Mais j’ai en mémoire un récent billet chez vous. Elle est bien la photo de vous, mais un peu lointaineencore. Ne pourriez-vous vous rapprocher ?
@ Melle d’enfer : C’était trés bien, surtout pour le nombre de rencontres et la qualité des échanges. Vous êtes en région Toulousaine ?
Eh bien Frédérique, je vois ici moult possibilités de passer l’hiver en toute confiance, merci.
(influencé par les rebonds des commentaires, je pars sur le Journal de « votre » Charles Juliet.)
Et John Berger, rien à dire sur la rencontre avec le bonhomme ?
Frédérique, on a essayé de vous répondre mais c’est très difficile juste de trouver les mots pour écrire à une écrivain ça intimide et l’écriture c’est torrentiel vous savez bien les mots échappent impossibles éclatés virulents alors qu’on voudrait seulement murmurer l’air de rien.
@ Marco : Vous ne devriez pas le regretter, vous qui avez aimé Thomas Meneret. Mon prochain billet devrait vous proposer de nouvelles nourritures.
@ Taraf Zélie : Je n’ai pas vu John Berger qui était là le dimanche seulement. Ne soyez pas intimidée, vous répondez trés bien et puis ici, vous le voyez, c’est en toute simplicité qu’on se croise. Bienvenue à vous.
Frédérique, j’ai enfin votre Femme vacante!! Mais je ne l’aurai pas lu avant… quelques jours. Et j’oubliais : bon anniversaire! 28 ans… Ah le bel âge!
Vous êtes en avance, Depluloin, c’est au mois de juillet :0) Bonne lecture.
Oh, j’aurais aimé comme TZB que tu rencontres John Berger et que tu nous dises quelque chose de cette rencontre.
Quant à Charles Juliet, je me joins à toi, pas touche !
Paris m’accapare beaucoup, il faut le dire, mais je suis à Toulouse, depuis six ans, quand la musique et l’amour ne m’emmènent pas ailleurs… 🙂
@ Melle d’enfer(t), nous allons pouvoir monter un club de Toulousaines ! (j’ai supprimé les quatre mille commentaires identiques :0). Chez moi les commentaires apparaissent lorsque je les ai modérés).
oui j’avais un doute quant au mode de fonctionnement (c’est que je suis souvent maladroite ou tête en l’air, donc j’ai toujours la crainte d’avoir omis qque chose ou commis un erreur)
Un club de toulousaines, oui!